http://lecrivaillonnne.skyblog.com/ Lécrivaillonnne: l'attente deux secondes

mercredi, août 02, 2006

l'attente deux secondes


Oui, Foudinf, parlons-en de la tente deux secondes !
Elle m'a valu un des grands moments de solitude de ma vie.
On part donc en vacances, à la fraîche, pour ne pas "désir-gratter" mes petits ( mot de ma Pépète).
Vers deux heures du mat, on est nazes et on décide de s'arrêter sur une aire d'autoroute ( "Mais, on va se faire écraser, si on s'arrête sur l'autoroute !" proteste mon Louis, en phase aigüe d'endormissement).
Claude et Louis sortent la tente "deux sec'" qui se déplie en deux sec'. En en moins de 2 (sec'), ils s'endorment.
Moi, je me ratatine sur le siège conducteur, pète la bretelle de ma robe lors d'un retournement aussi rageur qu'intempestif à la recherche d' une position un tant soit peu ergonomique (recherche vaine).
A cinq heures du mat, il pleut. A torrents. Ca cogne à ma vitre : c'est Louis, trempé comme une soupe à l'oignon ( c'est l'heure) :
" Mamaaaaaan ! Papa a disparu"
Argh. A cet instant, j'ai la tête dans un endroit que la décence m'empêche de citer sans passer pour une scatophile invétérée. Mais Louis continue :
- Et pis la tente s'envole !
Vrai. Un oeil m'a suffit pour vérifier ses dires. En plus, elle part dans la mauvaise direction... Une guitoune lancée a des vingt à l'heure en sens inverse sur l'autoroute, ça craint...
Je saute de la voiture ( et un coup de genou dans le volant, un...) Et rattrape au vol le précaire abri transformé instantanément en cerf-volant. Ca prend bien l'air cette vacherie, je peux vous le dire.
Me voici donc, pieds-nus, un néné à l'air ( si, rappelez-vous, ma bretelle a lâché lors de la bagarre avec le siège auto) en train de replier cette s...de b... de m... de tente que je vais appeler "des quatre cons" à cause que à, part moi, ils étaient tous gagas lors de la démo dans le magasin.
Mais y'a du vent. Plein. De la flotte aussi et je galère comme une bête, moi qui suis surentraînée au pliage. Dès que je chope un côté, l'autre s'envole... Des années d'origami pour en arriver à ce tableau affreux.
Et bien sûr, pruneau sur le croque -monsieur, dans la voiture à côté, cinq mecs.
Pétés de rire.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Looooooooooooooooooooooool, pété de rire ....................
A oui au faite kiki, c'est de leurs faute il écrive pas comment déplier, il faut enfoncé les sardinnes à si il y a même en petit 2 sardinnes quand il fait beau et 6sardinnes quand il faut pas beau.

TA MIS LES SARDINNES KIKI ??

4:47 PM  

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