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dimanche, juillet 09, 2006

Allez les bleus !


Moi, ce que j'ai aimé, c'est regarder mes hommes regarder la Finale.
En dilettante, je l'ai suivi, ce match.
Déjà, c'est seulement à la fin de la première mi-temps que j'ai réalisé que ceux en bleu n'étaient pas les Bleus, que les Bleus étaient en blanc...
C'est vraiment vicelard ce truc...
De toute manière, TOUT est fait pour nous embrouiller : L'entraîneur, il s'appelle comment au juste ? Raymond ou Dominique ? Et les jumeaux, là, lequel est Thierry, lequel est Henry ? Et dans la surface de réparation, il n'y a rien, même pas une voiture désossée ou un moteur démonté.

Et puis franchement, leur styliste, moyen ! Qu'est-ce que c'est que ce costume : short qui descend trop bas, chaussettes qui montent trop haut... Quel est l'intéret d'avoir des jambes musclées ? Et puis, leurs tee shirts, ce sont des trucs de sudation, non ?
Comme je me suis rapidement ennuyée, j'ai tenté deux-trois trucs : flamenco-danse des canards devant l'écran, début de strip-tease, ho, ça a pas trop mal marché, ils ont mis au moins dix secondes à chaque fois avant de me lancer des trucs.
Sinon, oui, ils parlent à la télé, les garçons : " Haaaa ! Fonce, allez, faut courir, là !"
Ca me rappelle la mère Ramos.
La Mère Ramos, c'était la copine de ma grand-mère. Elle squattait chez elle toute la journée, à boire du café au lait et à nous empêcher de regarder la télé. Elle lui causait à la télé, tout le temps:
- Oyoyo ! Pobrecita ! Rétourné-toi ! El méchanté te va à te touiller ! Con su grand couteau ! Attençion ! Ay ! Quél méchanté tu es, qué tu veux touiller la chiquija !
Tant que ma grand-mère était dans la pièce, on ne mouftait pas. mais dès qu'elle sortait refaire du café à sa copine, on se retournait tous :
- TA GUEULE, Mère Ramos !
Et bien mon élevage de testicules, c'est pareil, ils parlent aux joueurs. Evidemment, leur préciser que les joueurs, même s'ils ont l'air près sont en fait à plusieurs centaines de kilomètres ne les a pas convaincus : ils se sont contentés de crier plus fort...
Mon chéri m'a enfoncé à plusieurs reprises ses moignons rongés dans la cuisse en hurlant : " Ho Christine ! Ho, Christine !". Pourtant, mon strip tease, je l'ai arrêté au niveau des chaussettes, (il y avait quand même les enfants, le chat, le poisson rouge et des tas d'acariens)... Mais j'avoue que c'est narcissisant de faire autant d'effet à son mari un soir de finale...
Et là, on n'entend rien dans la rue.
Ils ont donc perdu.
Si ça se trouve, en achetant des bières ce soir, sans le vouloir, on a envoyé des bonnes ondes aux Allemands..
( Quoi ? Ha bon ? T'es sûr ? Et ben alors, c'est parce qu'on a acheté des pizzas...)

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

T'aurais mieux fait de faire une soirée filles...

7:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le preuve que nous les filles ne comprenons rien à la culture footballienne, ni au comportement du mâle qui s'y rapporte! As tu constater également la transe dans laquelle les hommes sont entrainés dès qu'ils ont le malheur de voir un maillot de foot? (ou un joueur, ou un ballon...) C'est extraordinaire... Les hommes entrent dans une sorte de réalité parallèle ou plus rien n'existe sinon la bière, la pizza et la télé... Ca a d'ailleurs l'air d'être un moment intense, à la limite de la souffrance, puisqu'à partir de ce moment, ils ne s'expriment que par cris et beuglements! Une fois que les mâles ont quitter cette réalité alternée, ils n'ont plus souvenir de rien... "Mais non mon amour, ça m'étonnerai franchement que je t'ai envoyé péter pendant le match...!!! Aller... On fait un calin??"

3:19 PM  
Blogger l'écrivaillonnne said...

Oui ! Le mien, qui pourtant n'est pas footeux du tout, j'ai cru qu'il allait invoquer la Vierge (et pourtant il n'est pas croyant du tout)au moment des pénaltys et j'ai vu une véritable expression de souffrance dans son petit regard marron ( pourtant, il n'est pas souffranr du tout....)

3:34 PM  

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